Le quatrième homme (Artistes Associés, 1953). France DP.
Dossier de presse atypique avec des clichés de presse et une couverture très sympa!
Le quatrième homme (Artistes Associés, 1953). France DP.
Le quatrième homme (Artistes Associés, 1953). France DP.
Le quatrième homme (Artistes Associés, 1953). France DP.
Le salaire de la peur (Cinédis, 1953). France 120 x 160 Mod C.
Un film d’action incroyable ou la tension est à son comble. Adapté du Roman de Georges Arnaud, le chef-d’œuvre de Clouzot est un must pour les amateurs d’aventure et de suspense. Au volant de deux puissants Dodge, 4 chauffeurs aguerris devront faire équipe afin de transporter de la nitroglycérine à travers la jungle d’Amérique latine pour éteindre un gigantesque incendie. Bravant les risques, les individus au passé douteux trouvent ici l’espoir de quitter enfin une bourgade sans avenir ou la corruption et l’ennui sont aussi étouffants que la chaleur. Malgré la détermination des individus, la quête du salaire se transforme bien vite en quête de survie. La peur devient alors le principal danger dans cette épreuve de force aux chances de succès infimes.
L’affiche présentée ici (évoquant le moment clé du film), est probablement celle qui décrit le mieux la tension omniprésente de cette aventure. Le contraste de la couleur et du noir & blanc dans cette composition est un choix judicieux évoquant instantanément le danger. L’immense titre rouge sang prévient que la paye ne sera pas sans conséquence, et a même la faculté de mettre en doute le sang-froid des pilotes et aussi celle du spectateur! Enfin la petitesse des individus dans ce grand environnement sans pitié évoque un sentiment d’injustice et à la fois d’impuissance.
Le quatrième homme (Artistes Associés, 1953). France 120 x 160.
Une affiche moins conventionnelle qui se limite à décrire des bandits plus salauds les uns que les autres, aux gueules et aux aptitudes peu recommandables. Le quatrième homme quant à lui -certainement le cerveau dérangé de la bande- conserve l’anonymat. Il a probablement mijoté son ultime coup avant de passé à l’action, et l’homme qui se cache derrière se masque n’est peut-être pas si inconnu que cela… Un pur film noir!
Le paradis des mauvais garçons (RKO, 1952). France 120 x 160.
Sublime! C’est ce dont l’on pourrait qualifier le dessin de Boris Grinsson. La posture sexy de Jane Russel est une invitation plus que convaincante pour voir ce film. En effet, nul besoin de scène de bagarre ou de flingue pour vendre le film… C’est en tout cas ce que mise la RKO en acceptant le travail de l’affichiste. Le titre, très évocateur, nous assure que Robert Mitchum a les conditions requises pour ce rôle en tête d’affiche. L’acteur à la mine nonchalante n’a plus à défendre sa réputation de mauvais garçon. Le couple semble prendre du bon temps dans un paradis sur terre…! Que leur réserve cet endroit idyllique?
